Le groupe s'est formé. Ils étaient quatre: Un paladin toujours protecteur, qui avait fournis la quête à ces trois autres vaillants compagnons; Un guerrier, grand, fort et solide comme un arbre qui montrait des signes de bagarres sans pour autant en affecter son morale; une clerc ayant toujours à porté de mains une baguette de fumée et bien sur, il y avait moi... le petit roublard, invité par hasard par le paladin...
Partant avec mes convives nous sommes arrivés au Parc où c'était une marée de gens. La Clerc s'allumait déjà und bâton de survie, nous étions à l'extérieur ça va d'sois. Le guerrier et le paladin regardait plus loin la scène: des bruits venant du fin fond de la vallée montrant des groupes en train d'enivrer la populace par leurs paroles magiques.
Dans la mêlée, la clerc ayant un charisme fou, demanda des herbes magique à une autre personne qui semblait aussi la clerc de son équipe. Elle fit le partage entre le paladin et moi de cette nouvelle herbe... magique! Le guerrier n'en voulait pas, il en savait déjà les effets et voulait simplement éviter son emprise...
...
Le temps s'arrêta. Les gens se sont pétrifiés... notre clan s'est assied au beau milieu de cette forêt de jambes. Je n'étais plus sur un champs de bataille, j'étais dans une forêt... j'étais loin, j'étais partie...
Dans la forêt je remarquait pleins de gens qui s'était assied eux aussi. Mais plus les heures avançait, plus la forêt devenait dense. Mes reperds se sont vite perdu. Je regardais à droite, à gauche, en face... plus aucun groupe n'était assis. On s'est levé... les bardes-assassins faisait leur entrée pour enivrer cette foule avec leur charme fou.
Devant moi, que des têtes, au nord, au sud, à l'est, à l'ouest, impossible de sortir... le vent se lève poussant cette chaleur sordide au loin. C'était signe de tempête. Je savais ce qu'il s'en venait. Mais je n'avais jamais osé imaginé que ça serait géant à ce point.
La foule débuta une tornade qui s'en venait vers notre quatuor. Je ne voulais certainement pas me confronter contre la masse. Alors je pris mes jambes à mon cou et rebroussa chemin.
Derrière moi: des gens, des gens et encore des gens.Il y en avait tellement que j'avais peine à avancer. Tellement cette masse était charmé par les bardes. La tornade de gens s'avançait de plus en plus rapidement. Elle emporta la clerc, le guerrier, le paladin et moi...
C'était la forme humaine d'un cauchemar.
Des millions de mains me retenait de partir. Je luttais vers la sortie mais on m'y projetait aussitôt. Derrière moi, le paladin me voyait toujours. J'avais perdu trace des deux autres. Il m'a secouru à deux reprise quand j'ai toucher le sol. La tempête s'est calmée, l'ouragan est passée, j'étais en un morceau, le paladin aussi... mais les deux autres?... Quel chemin avaient-ils pris ?
Perdu, et affamé, nous avons fait une escale le dans l'une des nombreuses tavernes du coin. Il est vrai qu'avec toutes cette activité, cela attirait beaucoup de commerçants voulant faire un coup d'écu rapidement.
J'ai pris de l'eau, une salade de racines frites avec sauce et fromage. Le paladin s'est nourri de bière et de saucisses dans du pain. Maigre repas, mais au combien satisfaisant. J'avais en plus la certitude que les effets de l'herbe magique s'en allait à mesure que je mangeais.
De loin, nous apercevons toujours la marée humaine éprise par la mélodie meurtrière. Il est vrai que si ce n'était pas du paladin, j'y serais sans doute resté. Ma taille svelte ne se prête pas à ce genre d'activité.
Le paladin me parle. Il me dit qu'il sait où les autres se trouvent. Pierre de quartz à la main, il l'empoigne et de drôle de signes apparaissent dessus, nous guidant jusqu'aux autres. C'est bien vrai, le guerrier et le clerc sont saint et sauf. La taverne où nous les avons croisé sert très peu de gens... J'en profite donc pour essayer aussi les saucisses et le pain.
Les assassins s'en vont...
La décision du groupe est de resté solidaire et de ne pas trop s'aventurer dans la foule. C'était très sage en effet.
Plus tard... c'était d'autre barde qui venait sur la scène... Ils étaient si bon avec leur musique que des feux d'artifices éclaircissaient l'ile au grand complet même s'il provenait de l'est...
C'était une belle soirée...
bYe !
S.
Notez que sur le billet il est écrit 11 novembre 2009. Ce spectacle était aussi, au Centre Bell.
Mis ensemble, les conditions de l'évènement n'auraient pas été les même.
Mis ensemble, les conditions de l'évènement n'auraient pas été les même.
superbe analogie bravo steve :)
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